Le cœur représente le siège de la conscience spirituelle et est le lieu de [1]rencontres de deux êtres distincts, complémentaires et unis : l’un est qualifié de l’être inférieur, et porte le cœur physique qui bat puis l’autre qualifié de l’Être Supérieur, qui fait battre le cœur physique par Sa Substance. Cette Énergie est ressentie dans et par les deux êtres ou entités, car Elle représente le support de communication d’émission et de réception entre le monde visible et physique de l’être inférieur et celui du monde invisible de Lumière de l’Être Supérieur. Sans cette Énergie, il n’y a pas de vie à travers et dans l’être inférieur. Elle est, entre autres, l’Alpha et l’Oméga. C’est Elle aussi le « Principe Immortel Invincible » en l’humain. Et par Lui, avec Lui et en Lui, tout Honneur et toute Gloire doivent Lui être rendus en tout temps, en tout lieu. « Toutes les créatures du monde ont, chacune, un supérieur en haut. Ce supérieur, dont le plaisir intime est d’émaner dans elles, ne peut communiquer d’efflux tant qu’elles n’ont pas adoré » dixit Héléna-Pétrovna Blatvatsky — Doctrine secrète —
Cette [2]Énergie est le Pouvoir de « Dieu » en chacun, le « Christ en nous. » C’est Elle, qui par Principe Intérieur Agissant, a tracé les lignes de nos mains, a façonné nos empreintes digitales, a défini la texture ou motif de notre iris, a dessiné notre empreinte rétienne entre autres, et qui fait de chaque humain, un être unique et distinct de tous les autres humains. Elle est considérée comme la semence ou l’étincelle de lumière de l’Être Supérieur et Divin, dans l’être inférieur et physique. Cette semence doit germer, grandir, murir et porter des fruits tel un arbre. N’est-il pas écrit « au fruit, on connaît l’arbre ? » L’arbre ne peut donner du fruit que si l’être inférieur reconnait et demeure dans la Conscience permanente de l’existence de l’Être Supérieur de qui, il tire Toute chose. Il est écrit « En effet, nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même ».
Lorsque l’arbre commence par donner son fruit, il y a Renaissance, il y a Résurrection de la vie véritable. En réalité, la vie de l’être inférieur est une vie qui doit permettre d’amener la Vie de l’Être Supérieur à s’exprimer, à se manifester : la vie de l’être inférieur n’est pas une perfection, elle est corruptible et perfectible, ce qui traduit toutes nos peines, nos joies précaires, nos souffrances à répétition et variées, nos erreurs incessantes, nos insuffisances multiples, nos manquements ici et là. Par contre, la Vie de l’Être Supérieur est déjà Incorruptible, est déjà Perfection avec la Capacité Invincible de Tout transmuter dans notre monde (cercle violet) si l’être inférieur incite, stimule le canal qui le lie à l’Être Supérieur par Adoration. Il suffit donc de reconnaitre le « Saint Être Christique » dans tout ce que vous êtes en tant que personne noble et spirituelle. Il est écrit : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire ».
Dès que le canal commence par s’ouvrir, en réponse à l’intensité et à la qualité de nos activités spirituelles, le « feu sacré », l’essence de l’Être Supérieur inonde progressivement le monde de l’être inférieur. C’est en demeurant constamment dans ce Nouveau Monde de manifestation, encore non visible, que le corps spirituel se prépare pour rendre son Service divin de perfection dans ce monde que nul ne peut entraver, pour assurer sa résurrection dans la chair et pour gagner son ascension dans la lumière. Il est écrit : « ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est ».
Le cœur est capable de toutes les perfections quand dans notre cœur, naitra notre « Christ Intérieur » (l’étoile jaune à cinq branches — l’homme parfait), quand sera réalisé notre Mariage avec la seconde partie de nous-mêmes, quand notre conscience sera pleinement ancrée dans celle de notre Puissante Présence, quand la Lumière de l’Être Supérieur descendra réellement dans l’être inférieur par ses appels (l’étoile à six branches[3]), quand, en définitive, notre Adoration de l’Être Supérieur, pour l’Être Supérieur sera profonde et permanente. Il est écrit : « Je suis dans le Père et le père est en moi. » De là émerge l’idée que « la Gnose[4] appartient à l’intimité sacrée de chaque individu parce qu’en elle-même, elle est autosuffisante, autodidactique et autocognitive. » Le Talmud hébraïque, la Bible chrétienne, la Bhagavad Gita, le Dhammapada, le livre des Mutations, le Coran, le livre de la vie véritable, le livre d’Urantia, et autres sont toutes des œuvres sacrées qui ont été révélées par l’ÊTRE à peu de personnes, lesquelles ont osé « tout laisser pour tout trouver. » Dans l’Ecclésiaste, nous lisons ces mots du Roi Initié : « Une génération passe et l’autre génération vient, mais la terre demeure toujours ferme… Ce qui a été, c’est ce qui sera et ce qui a été fait, est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil ».
[1] Une parole sainte de l’islam fait dire à Dieu : « Ni le ciel ni la terre ne me contiennent, mais le cœur de mon serviteur me contient. »
[2] Ou Rayon Individualisé
[3] Sceau de David — Apocalypse 22, 16 « … Je suis le rejeton de la race de David, l’Étoile radieuse du matin. »
[4] Science de l’auto connaissance révélatrice