La flamme, le feu, est l’agent de révélation et de transformation. Il faut la traverser pour accéder à une nature plus noble. Cette transmutation évoque le phénix renaissant de ses cendres, ou encore la résurrection du Christ. L’inscription INRI peut être comprise comme Igne Natura Renovatur Integra : « La Nature est renouvelée intégralement par le feu. »
Dans ce Feu sacré, dans la Triple Flamme du Cœur, il n’y a ni blanc ni noir, ni chrétien ni musulman, ni juif ni bouddhiste. Aucune identité extérieure n’y subsiste. Dans la Plénitude de la Lumière qui fait battre notre cœur, chaque être humain est déjà l’Autorité, le Pouvoir et la Gloire que l’humanité a cherchés depuis des siècles — l’Autorité souveraine qu’attend la Hiérarchie céleste pour agir dans ce monde passager. La volonté de la Grande Intelligence ineffable est claire : que nous découvrions qui nous sommes vraiment. Rien n’est plus fondamental, plus élevé, plus vrai. 
En accueillant cette perspective, un être nouveau naît en nous. Car quand la conscience est prête à accueillir les pouvoirs supérieurs de la vie, les moyens lui sont donnés pour en prendre conscience et les exercer. Ainsi, l’intelligence humaine reçoit, impersonnellement, les dons et facultés du Feu sacré du Cœur, tout comme elle reçoit le pouvoir de voir, de sentir et de parler. La lumière invoquée pour transformer le monde devient un pouvoir durable et enrichissant, un service rendu à la Hiérarchie divine, qui appelle ardemment la coopération des êtres humains.
En permanence, la Triple Flamme de votre Cœur palpite et projette l’énergie de vie dans l’univers. Cette énergie est qualifiée par vos pensées et vos sentiments. Sa qualité est donc votre responsabilité. Car cette substance de lumière animée par l’Esprit est l’essence première de l’Amour divin, offerte sans limite à tous. Lorsque la discorde se manifeste, c’est le signe que l’énergie, au lieu de s’écouler en amour — note clé de l’univers — a été détournée en apparence discordante. Son taux vibratoire a été abaissé et déformé. 
Comme l’enseigne l’Évangile : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » Matthieu 15,18-19